Avec l’âge, certains de nos proches demandent une attention particulière au quotidien. Les gestes de la vie courante peuvent devenir quelque peu pénibles, une fatigue générale peut se manifester. C’est à ce moment que nos proches nécessitent un accompagnement, parfois sans attendre. L’APA (l’Allocation Personnalisée d’Autonomie) permet de répondre à ces situations parfois complexes pour les aidants. Des solutions peuvent être proposées rapidement, le but étant d’atténuer les difficultés physiques et morales rencontrées par le bénéficiaire, sans le contraindre de quitter son domicile : c’est tout l’objectif du plan d’aide.

Si vous souhaitez un devis précis pour une prestation d'aide à domicile (pour vous ou un proche) avec ou sans prise en charge de l'APA, vous pouvez nous contacter ci-dessous :

 

1 - Le plan d’aide : qu’est-ce que c’est ?

Le plan d’aide à domicile est un document que décide de délivrer l'équipe médico-sociale du département à un demandeur si sa perte d'autonomie est avérée.

C'est un document que l'on retrouve seulement dans le contexte d'une demande d'APA. Après une analyse approfondie du dossier, le document peut être établi afin de mettre en place des prestations nécessaires au maintien de personnes dépendantes à domicile.

Le montant de l’APA ne sera alors destiné qu’à répondre aux directives énoncées dans le plan d’aide.

 

 

2 - Qui est concerné ?

Si le demandeur est éligible à une demande d’APA, l’étude de son dossier pourra alors définir si oui ou non un plan d’aide lui sera adressé.

Pour se voir présenter un plan d’aide, le proche concerné doit alors :

  • Rencontrer l’équipe médico-sociale du département à son domicile pour évaluer sa situation.
  • Répondre à un degré d’autonomie (GIR) entre 1 et 4.
  • Répondre aux conditions d’attribution d’APA et ne pas déjà percevoir d’allocations non-cumulables avec celle-ci.

Si votre proche est évalué en GIR 5 ou 6, il est considéré comme autonome au regard de la grille « AGGIR », listant différents points permettant d’évaluer l'autonomie d'une personne : il sera alors non éligible à cette aide sociale et ne recevra aucune proposition de plan d’aide, mais plutôt un compte-rendu où les motifs de refus d’APA seront notifiés.

Défini par un GIR entre 1 et 4, un plan d’aide à domicile sera bien présenté à votre proche (à condition qu'il reste éligible par le respect de toutes les autres obligations d’attribution).

 

 

3 - À quoi sert le plan d’aide ?

Le plan d’aide à domicile va permettre de définir une organisation précise des soins et services en adéquation avec les conditions actuelles de votre proche en termes d’autonomie.

Autre que des prestations d’aide à la personne, des aides matérielles peuvent être apportées, nécessaires au maintien de votre proche à son domicile.

Quelques exemples de services proposés aux bénéficiaires d’un plan d’aide à domicile :

  • Aide embauchée auprès d’un organisme, ou service d’un aidant familial salarié.
  • Journées en accueil de jour dans des établissements dédiés pour suivre des activités, éviter la solitude, ou encore lors d’absences de l’aidant familial.
  • Heures d’aide au ménage, entretien du linge et autres tâches ménagères.
  • Mise en place de dispositifs type barres d’appui et autres aménagements du lieu de vie pour faciliter les déplacements.
  • Financement du matériel (fauteuil, lit, …), y compris les consommables (protections pour adulte par exemple).

Le plan sera plus ou moins conséquent en fonction de la nécessité de prise en charge de votre proche. S’il nécessite un service de portage de repas ou encore une aide au transport, cela pourra apparaître sur le plan d’aide à domicile si ces actions sont jugées comme essentielles au maintien de votre proche à domicile et dans de bonnes conditions.

 

 

3 - Qui établit le plan d’aide à domicile ?

L’APA ne tient pas son nom d’allocation personnalisée en vain : l’équipe médicale au service du département construit le plan d’aide à domicile autour des points constatés lors de la rencontre avec le demandeur. L’évaluation à domicile permet de relater le quotidien au plus près de la réalité, mettant l’accent sur des difficultés parfois compliquées à formuler par écrit.

L’équipe médicale s’appuie sur la grille « AGGIR » comme référence pour déterminer un degré d’autonomie, mais d’autres points sont analysés par ces professionnels :

  • Prise en compte des membres du foyer (personne seule, en couple, présence d’une tierce personne).
  • Faire le point sur les aides déjà présentes (infirmière venant à domicile régulièrement par exemple).
  • S’assurer que l’intéressé est toujours en capacité de vivre décemment sur son lieu de vie malgré sa perte d’autonomie.

La présence du médecin traitant du proche concerné est tout à fait appréciée : l’échange permet à l'équipe de prendre connaissance de l’historique médical du demandeur, avec parfois de précieuses informations délivrées par le médecin.

 

 

5 - Une révision possible

La situation de votre proche peut évoluer : si sa perte d’autonomie devient de plus en plus importante, le plan d’aide sera vite dépassé et ne répondra plus aux besoins actuels. Une demande de révision est à adresser auprès du département concernant votre parent fragile, ainsi, de nouveaux dispositifs pourront être déployés. Il est conseillé de faire rapidement attester cette évolution par le médecin traitant du proche concerné et de vous rapprocher du département pour répondre à toutes les modalités de demande de révision.

La révision s’adresse dans le cadre d’un changement de situation personnelle ou financière du proche dépendant : la révision se distingue donc des recours, possibles en cas de désaccord.