À la suite d’un long séjour hospitalier ou suite à une opération en ambulatoire, il se peut que le retour à domicile ne soit pas aussi simple à gérer : en cas de perte d’autonomie temporaire, des aides à domicile sont possibles le temps de la convalescence.

Si vous souhaitez un devis précis pour une prestation d'aide à domicile (pour vous ou un proche) afin de connaître les aides, le tarif, les conditions de prestation, vous pouvez nous contacter ci-dessous :

 

1 - Aide à domicile au retour d’une hospitalisation : qui peut en bénéficier ?

Toute personne ayant une perte d’autonomie temporaire peut prétendre à une aide à domicile une fois le séjour en établissement hospitalier terminé. Pour cela, il convient de faire la démarche avant de sortir de l’hôpital afin d’organiser les services dès la sortie du patient. Il convient de se rapprocher de l’assistante sociale au sein de l’établissement pour réaliser ces premières démarches, ou à minima de l’équipe médicale pour demandes d’informations.

Différents organismes seront sollicités selon la situation du patient, en tenant compte de :

  • Son âge.
  • Sa situation (actif ou retraité).
  • Son état de santé suite à l’intervention (selon le niveau de dépendance).

 

 

2 - Qui définit la prise en charge des services à domicile après hospitalisation ?

Différents organismes peuvent être contactés pour évaluer la prise en charge de ces services post hospitaliers :

  • Les entreprises et associations d’aide à domicile.
  • La mutuelle du patient.
  • La sécurité sociale.
  • Les organismes de caisses de retraite et de complémentaires.
  • Le Centre d’Action Communal d’Action Social (CCAS).

 

Des sommes peuvent être versées pour assurer ces services ponctuels, pouvant aller jusqu’à 400 euros par les services de la CPAM par exemple.

 

Des justificatifs seront demandés pour définir l’aide nécessaire à la situation du patient. Dans l’idéal, prévoir à minima :

  • Un justificatif de revenus (avis d’imposition)
  • Une pièce d’identité valide
  • Un document prévoyant l’hospitalisation et le motif d’intervention

 

Témoignage : Marc, 48 ans, Echirolles (38)

Ça a été le cas de Marc, 48 ans, domicilié avec sa compagne Audrey dans une petite maison proche de Grenoble. Une opération du genou, au niveau du ménisque, était prévue depuis plusieurs semaines pour Marc et prévoyait un arrêt maladie de longue durée compte tenu de son activité. Il était convenu qu’Audrey soit en télétravail pendant cette période pour aider Marc à domicile, celui-ci ayant comme contrainte de rester alité pendant plusieurs semaines suite à un risque élevé de complications. Mais quelques jours avant l’opération, Audrey s’est retrouvée contrainte de partir d’urgence en déplacement professionnel, sans garantir un retour avant l’opération de Marc. Ils ont donc anticipé les démarches pour assurer les actes de la vie courante pour ces premiers jours de convalescence.

« Nous avons d’abord contacté notre mutuelle pour savoir quelles étaient les conditions pour bénéficier d’une aide à domicile dans mon cas. J’ai pu être accompagné par une aide à domicile, avec toilette, habillage et déplacement vers le canapé où je passais ma journée. Je pouvais me débrouiller pour les repas mais le soir, une auxiliaire m’aidait à me coucher dans mon lit. Un ami vivant seul avait lui aussi rencontré cette situation et c’est le centre communal qui a pu lui apporter une solution. Il ne faut pas hésiter à faire le tour des organismes si le contrat de mutuelle ne prend pas ces frais en charge. »

Témoignage : Martine, 89 ans, Montpellier (34)

Dans d’autres situations, il se peut que la perte d’autonomie temporaire suite à une opération devienne alors définitive, car entraînant d’autres difficultés. Nous avions rencontré Julien, fils aîné de Martine, 89 ans, dont nos équipes avaient pris en charge la convalescence de cette dernière suite à une opération d’une prothèse de la hanche.

« Après son opération de la hanche, quelques jours en service de Soins de Suite et Réadaptation ont été nécessaires à ma mère pour récupérer ses capacités motrices. À son retour à la maison, une aide était présente au quotidien pour l’aider dans tous les gestes courants. Comme elle avait des infections urinaires à répétition, il y avait plus de soins à apporter, en plus de l’aide à la toilette. Aujourd’hui, même si ma mère est dans un état stable, elle est toujours accompagnée au bras à son domicile pour ses déplacements. Je suis vraiment soulagé de ne pas la savoir seule chez elle, sinon, je pense que le dernier recours aurait été la maison de retraite. »

 

Dans le cas de Martine, une demande d’APA (Allocation Personnalisée à l’Autonomie) a pu être déposée auprès de son département pour prendre en charge une partie des services mis en place de façon prolongée : nous vous invitons à consulter nos articles sur les différentes aides possibles dans le cadre d’une perte d’autonomie avérée.