En France, nous comptabilisons plus d’une dizaine de jours fériés au total, exceptions comprises. En tant qu’employeur, il est intéressant de savoir comment s’établit la gestion des effectifs ces jours censés être chômés : peut-on faire appel à notre aide à domicile salariée ? À quelle hauteur la rémunérer ?

Si vous souhaitez un devis précis pour une prestation d'aide à domicile (pour vous ou un proche) afin de connaître les aides, le tarif, la réduction d'impôts immédiate et les conditions de prestation, vous pouvez nous contacter ci-dessous :

 

Ci-dessous, la liste complète des jours fériés en France :

  • Le 1er janvier
  • Le lundi de Pâques
  • Le 1er mai
  • Le 8 mai
  • L'Ascension
  • Le lundi de Pentecôte
  • Le 14 juillet
  • L'Assomption
  • La Toussaint
  • Le 11 novembre
  • Le jour de Noël

 

Exceptions en Alsace-Lorraine :

Le Vendredi Saint précédent le Lundi de Pâques et le 26 décembre sont comptés comme des jours fériés sur ce territoire.

Tous ces jours fériés chômés ne sont pas rémunérés, à l’exception de la fête du Travail, le 1er mai.

Pour tous les autres jours fériés, aucune rémunération n’est prévue s’ils sont chômés.

 

 

1 - Travailler un jour férié

En tant qu'aide à domicile, il est tout à fait possible d’être sollicité lors d’un jour férié. Il convient de vérifier que ces termes soient correctement stipulés dans le contrat de travail.

Cependant, si le jour férié tombe un jour de semaine où le salarié était censé travailler, la rémunération reste identique à un jour ouvré. Aucune majoration ne sera appliquée lors de la déclaration au CESU déclaratif.

Enfin, si le salarié n’a aucune obligation de travailler un jour férié, il peut refuser la proposition sans avoir de sanctions. Bien entendu, par son absence, le salarié ne sera alors pas rémunéré.

 

 

2 - Conditions d’ancienneté

Pour les services d’aide à la personne, la Convention Collective précise que l’employeur peut choisir de rémunérer son salarié lors d’un jour férié.

Les conditions pour en bénéficier sont énumérées :

  • Pour les salariés à temps complet : voir travaillé 200 heures au cours des 2 mois précédents le jour férié.
  • Pour les salariés à temps partiel : avoir réalisé un nombre d’heures moindre et équivalent au calcul de l’horaire à temps complet.
  • Avoir cumulé 3 mois d’ancienneté au sein du domicile d’un même particulier employeur.
  • Avoir travaillé la veille et le lendemain du jour férié.

Un avantage qui n’est pas à la disposition de toutes les conventions collectives.