C'est peut-être la période la plus dure de sa vie. Assister un proche sans pouvoir rien faire. La fin est un moment particulier. Au quotidien, nous sommes peu confrontés à la mort. Ce n'est pas un moment facile d'accompagner la douleur d'un proche. Le deuil se prépare comme l'accompagnement d'une personne très malade.

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1 - Qu'est-ce que la fin de vie ?

L'aide à l’accompagnement commence par savoir ce qu'est la fin de vie. Décrété par l'équipe médicale, le passage en fin de vie est le moment où traitements et médicaments ne sont plus susceptibles d'aucun recours. Imposer des soins devient difficile avec un tas d'effets secondaires. Psychologiquement, c'est dur pour la personne qui part ou veut partir. C'est le moment où l'équipe médicale va mettre en place un traitement palliatif. Ce soin a pour objectif d'apaiser la douleur du patient. Soulager les douleurs ne veut plus dire guérir. Ce ne sont que des soins d'aide au départ digne.

Cette épreuve peut être accompagnée par une équipe psychologique. Il est important de continuer à communiquer avec la personne souffrante, lui parler de ses projets et lui faire comprendre que tout ne finit pas avec son départ. L'espoir d'une continuité est bon avant chaque départ. L'aide à l'autonomie à domicile permet d'être accompagné lors des derniers jours d'un proche. Certains se débrouillent seul(e)s, d'autres préfèrent une aide à l’autonomie soins palliatifs. Le patient peut aussi s'exprimer sur ses envies lors de ce moment palliatif. Devenir veuf, cela se prépare aussi.

 

 

2 - Comment bien accompagner un proche ?

Accepter la nouvelle est une première chose. Après on cherche à entourer le mieux possible la personne souffrante ou malade. Les personnels médicaux acceptent les visites de la famille et des très proches pour ces derniers instants. C'est rassurant. Il ne faut pas non plus oublier le tactile comme la prise de main. Amour et sentiment ont besoin d'être exprimés. Il ne faut pas changer d'attitude malgré le stress et la tristesse. La peur doit s'exprimer. Mais n'oubliez pas d'exprimer la joie du quotidien à la personne mourante. Vous n'avez pas besoin de cacher la situation pour épargner les uns et les autres. ll faut informer et être complaisant avec chacun. Les proches ont le droit de savoir.

 

 

3 - Bien accepter les choix du proche, mode d'emploi

Le don d'organes est une question à aborder lors de la fin de vie. Cela fait partie de l'accompagnement. Comme respecter les dernières volontés du mourant. Seul le ressenti de la personne qui souffre compte. Vous devez continuer à lui parler, parler de ce qui compte pour elle. Identifier ses choix devient une priorité pour ensuite pouvoir bien faire son deuil. Il convient d'accepter aussi les silences et l'absence de verbalisation. C'est fréquent au moment du départ dans un autre monde. Certaines personnes préfèrent le calme, d'autres veulent être bien entourées.

 

Chacun doit pouvoir choisir sa fin de vie avec des visites nombreuses ou des visites limitées. La présence auprès de la personne doit être apaisante et consentie. Il est important pour la personne qui reste et accompagne vers la mort de ne pas tout garder pour elle. Parler facilite la vie de l'accompagnant. Une fatigue nerveuse et physique ne s'élimine pas toujours avec le sommeil. Parfois parler permet d'accepter cet état de fait auquel on ne peut rien. La douleur est parfois trop forte. Il ne faut alors pas hésiter à faire appel à un professionnel. La dépression "post mortem" est fréquente, surtout s'il s'agit d'un enfant ou d'un conjoint. Le deuil est normal et pathologique. On passe par toutes les étapes : du choc, au déni, puis à la douleur, à la colère, au marchandage, à la dépression, à la reconstruction puis à l'acceptation. C'est le propre de la vie terrestre.